En tant qu'économie territoriale et de la fonctionnalité, certains la rattachent à "l'économie circulaire", d'autres à "l'économie sociale et solidaire" : ce qui est sûr, c'est que s'occuper de la Roue, c'est un métier.
La Roue fonctionne en fait, par certains côtés, un peu comme une entreprise. Il existe des pôles que l'on peut retrouver dans toute structure, bien sûr, mais la visée étant un peu différente, il est nécessaire d'être bien équipé et surtout de trouver le ton juste. C'est pourquoi les bénévoles et salariés suivent des temps de formation en interne (sous forme de tutorat) ou en externe (sous forme de formations entre monnaies locales, ou par le biais des institutions qui proposent des accompagnements comme le PACE7) pour acquérir ou étoffer des compétences, afin de se spécialiser et pouvoir répondre aux problématiques véhiculées par la Roue.
Une partie des bénévoles de Marseille, mais aussi d'Aix et du Vaucluse, en formation à Bayonne
sur
le déploiement de la version numérique de la monnaie
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Des compétences pour différentes échelles :
AU NIVEAU LOCAL
• Des problématiques selon les territoires (territoires ruraux dans les Alpes ou le Lubéron, territoires plus ou moins urbanisés à Marseille et Aix).
• Des thématiques nécessitant de la coordination inter-antenne : mobilisation citoyenne, stratégie de développement...
• Des sujets transversaux (le tourisme et l'agriculture durables, les éco-défis, l'éducation, les mobilités...) à impacts variables d'un territoire à l'autre.
AU NIVEAU NATIONAL
• Des problématiques communes à beaucoup de villes, agglomérations, départements, régions.
• Des thématiques nécessitant des fonds et des moyens : déploiement de la version numérique de la monnaie, inter-opérabilité entre monnaies, structures multi-territoires...
• Des sujets transversaux (le tourisme et l'agriculture durables, les éco-mobilités...) comparables d'une région à l'autre, d'où la mutualisation via le Mouvement Sol.